MONNAIES VII | ||||||||||||
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ROYAUME DU BOSPHORE - SAUROMATES Ier - (90-124) |
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18. 48 nummia,
c.90-120,
(Ae,
24,5 mm.,
12 h.,
10,06 g.)
(
)
A/ BASILEwS SAUROMATOU. Buste diadèmé et drapé à droite. R/ M-H. Niké volant à gauche, tenant une couronne de la main droite et une palme de la gauche. BMC.13/14, pl.13/9 - GIC.5455. Beau portrait. Légèrement décentré au revers. Patine marron. Flan irrégulier.
Sous le règne de Sauromates, le monnayage comprend des statères d'or et des pièces de 48 nummia, marquées MH (48) au revers. Si les monnaies de bronze portent des revers indigènes, le buste des empereurs orne le droit . |
ROYAUME DU BOSPHORE - SAUROMATES Ier - (90-124) |
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19. 48 nummia,
c.90-120,
(Ae,
24 mm.,
11 h.,
10,11 g.)
(
)
A/ BASILEOS SAUROMATOU. Buste diadèmé et drapé à droite. R/ MH. dans une couronne de chêne, surmonté d'une couronne de laurier. BMC.13/18, pl.13/11 - GIC. - -. Très bel exemplaire avec une jolie patine marron et un très beau portrait expressif. Le flan au droit a été légèrement gratté.
Sous le règne de Sauromates, le monnayage comprend des statères d'or et des pièces de 48 nummia, marquées MH (48) au revers. Si les monnaies de bronze portent des revers indigènes, le buste des empereurs orne le droit Sur cet exemplaire, Basileos s'écrit avec un omicron au lieu d'un oméga . |
THESSALIE - LARISSA - (352-344 avant J.-C.) Simos, Tétrarque |
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20. Drachme signée dans la chevelure,
c. 350 BC,
Larissa,
étalon éginétique.
(Ar,
19 mm.,
3 h.,
6,21 g.)
(pd. th. 6,24 g.
)
A/ Au-dessus de la chevelure, signature. SIM[O]. Tête de la nymphe Larissa tournée de trois-quarts de face à droite, les cheveux retenus par un bandeau (l'ampyx), le regard farouche. R/ [L]ARI. Cheval paissant à droite. BMC.7/, pl.6/10 = B. Traité IV, p.399, n°713, pl.299/2 - P.1227 = SB.2790. Très bel exemplaire, légèrement décentré au revers. Portrait expressif de haut relief.
Semble de mêmes coins que l'exemplaire du British Museum. Quand on aligne tous les revers de Larissa, nous avons l'impression d'assister au déroulement d'une animation qui défilerait au ralenti, montrant toutes les positions de l'équidé, ce qui démontre une parfaite maîtrise du mouvement de l'animal. Le droit de ce statère est directement inspiré par le tétradrachme de Cimon pour Syracuse (cf. GC.1/1.944). Ce type bien particulier est éponyme et a été frappé à l'instigation de Simos, l'un des Tétrarques de Thessalie chargé d'administrer Larissa. La signature est à peine visible dans les cheveux . |
ATTIQUE - ATHÈNES - (449-413 avant J.-C.) |
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21. Tétradrachme,
c.430 BC,
Athènes,
étalon attique.
(Ar,
24,5 mm.,
8 h.,
17,19 g.)
(pd. th. 17,28 g.
)
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque attique à cimier, orné de trois feuilles d'olivier et d'une palmette avec collier et boucles d'oreille. R/ AQE. Chouette debout à droite, la tête de face ; derrière, une branche d'olivier et un croissant ; le tout dans les restes d'un carré creux. Sv. pl.15/31 - GC.1/2526. Bel exemplaire bien centré avec une jolie patine de collection. Infime petite tâche au revers sur les pattes de la chouette. Une infime entaille de vérification sur la tranche.
Ces tétradrachmes étaient précédemment donnés par Svoronos à la période qui s'étend de la fin de la guerre du Péloponnèse à la reprise de l'hégémonie athénienne (403-365 avant J.-C.). Un important changement stylistique apparaît sur les chouettes du IVème siècle : l'oeil n'est plus vu de face, mais de profil. Le style du visage est ici traité différemment, mais l'oeil est encore de face. L'orientation des coins est encore à 3 heures, ce qui est normal pour Athènes. Les trois feuilles d'olivier sont apparues après la bataille de Marathon (490 av. J.-C.) et de Salamine (480 av. J.-C.) avec le décadrachme d'Athènes (GC.1/2516). Le sourire d'Athéna est moins figé, mais la chouette semble plus archaïque avec les restes du carré creux. Pendant la domination d'Athènes sur la Ligue de Délos, plusieurs millions de tétradrachmes furent frappés . |
ATTIQUE - ATHÈNES - (449-413 avant J.-C.) |
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22. Tétradrachme,
c.410 BC,
Athènes,
étalon attique.
(Ar,
24,5 mm.,
9 h.,
17,02 g.)
(pd. th. 17,28 g.
)
A/ Anépigraphe. Tête d'Athéna à droite, coiffée du casque attique à cimier, orné de trois feuilles d'olivier et d'une palmette avec collier et boucles d'oreille. R/ AQE. Chouette debout à droite, la tête de face ; derrière, une branche d'olivier et un croissant ; le tout dans les restes d'un carré creux. Sv. pl.15/34 - GC.1/2526. Beau portrait. Le champ du revers a été légèrement gratté devant la chouette. Frappe un peu molle. Petites marques sur la tranche.
Ces tétradrachmes étaient précédemment donnés par Svoronos à la période qui s'étend de la fin de la guerre du Péloponnèse à la reprise de l'hégémonie athénienne (403-365 avant J.-C.). Un important changement stylistique apparaît sur les chouettes du IVème siècle : l'oeil n'est plus vu de face, mais de profil. Le style du visage est ici traité différemment, mais l'oeil est encore de face. L'orientation des coins est encore à 3 heures, ce qui est normal pour Athènes. Les trois feuilles d'olivier sont apparues après la bataille de Marathon (490 av. J.-C.) et de Salamine (480 av. J.-C.) avec le décadrachme d'Athènes (GC.1/2516). Le sourire d'Athéna est moins figé, mais la chouette semble plus archaïque avec les restes du carré creux. Pendant la domination d'Athènes sur la Ligue de Délos, plusieurs millions de tétradrachmes furent frappés . |
MYSIE - PERGAME - (après 133 avant J.-C.) |
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23. Cistophore,
c.100-80 BC,
Pergame,
étalon cistophorique.
(Ar,
28,5 mm.,
12 h.,
12,35 g.)
(pd. th. 12,50 g.
)
A/ Anépigraphe. Ciste mystique de laquelle s'échappe un serpent ; le tout dans une couronne dionysiaque. R/ TH/ PRGU/ PERG. Arc et goryte orné d'un aplustre entre deux serpents ; dans le champ à droite, un thyrse. Aulock 7483. Flan très large. Frappe molle, en particulier au droit avec un début de coin bouché.
Le monnayage cistophorique ne semble pas avoir commencé avant la bataille de Magnésie du Méandre (190 av. J.-C.). Après la paix d'Apamée, ce fut semble-t-il le seul monnayage du grand royaume d'Eumène II et d'Attale II et III jusqu'à la mort de ce dernier (133 av. J.-C.) qui légua son royaume à Rome. Pour les cistophores grecs, on distingue deux périodes avant ou après 133 avant J.-C. Le cistophore, sous la domination romaine, semble valoir 3 deniers. Le monnayage cistophorique cessera sous les Sévères . |
LYCIE - SATRAPES DE LYCIE - MITHRAPATA - (IVème siècle avant J.-C.) Satrape d'Antiphellos |
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24. Statère,
c. 380 BC,
Antiphellos,
étalon lycien.
(Ar,
26 mm.,
12 h.,
9,74 g.)
(pd. th. 9,80 g.
)
A/ Anépigraphe. Masque de lion vu de face. R/ Inscription lycienne (Mithrapata). MEC/ RAGATA. Triskèle sinistrogyre, accosté d'une petite tête d'Athéna coiffée d'un casque attique à cimier tournée à gauche ; le tout dans les restes d'un carré creux. Aulock 4244. Exemplaire bien centré sur un flan large. Frappe faible et usure importante au revers.
Semble de même coin de revers que l'exemplaire de la collection Aulock. Le monnayage du satrape lycien Mithrapata, semble avoir été relativement important et présente une diversité de types avec de rarissimes statères représentant au revers, semble t-il, son portrait. Le droit est toujours caractérisé par un protomé de lion tourné à droite ou la dépouille d'un masque de lion. La seconde série de statères figure au revers le triskèle lycien associé à différents symboles l'accostant. Ces statères sont toujours rares et la collection de H. van Aulock constitue une part importante de l'iconographie, complétée par deux articles, publiés respectivement en 1959 dans le Numismatic Chronicle et en 1961 dans les Actes du Congrès International de Numismatique de Rome . |
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