MONNAIES VII | ||||||||||||
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LOUIS VII LE JEUNE - (1/08/1137-18/09/1180) - (1/08/1137-18/09/1180) |
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730. Denier Parisis 3e type,
Paris,
(Ar,
19 mm.,
1 h.,
1,04 g.)
(
)
A/ LVDOVICVS REX, (légende commençant à 9 heures, E oncial). FRA/OCN en deux lignes, boustrophédon. R/ + PARISII CIVIS. Croix. C.- - L.cf 139 - Dy.146. Bel exemplaire pour le type. Patine foncée.
Louis VII créa un nouveau type pour le monnayage de Paris avec le mot FRA/NCO en deux lignes, parfois rétrograde, présenté en boustrophédon, c'est-à-dire qui se lit alternativement de gauche à droite et de droite à gauche . |
LIMOUSIN - VICOMTÉ DE TURENNE - RAYMOND II, III ou IV - (1143-1243) - (1143-1243) |
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731. Denier,
c. 1150-1200,
(Bill,
20 mm.,
9 h.,
0,84 g.)
(
)
A/ + RAIMVNDVS, (S couchée). Croix pattée. R/ + DE TVRENA. Deux O cruciformes et deux + formant une croix (monogramme odonique). Bd.407 (4 f.) - PA.2333 (52/2) - SCMF.4328. Exemplaire sur flan large, de poids faible.
La vicomté de Turenne obtînt du duc d'Aquitaine le droit de monnayage dès le milieu du XIe siècle. Ces espèces circulaient dans les diocèses de Cahors, Limoges et Périgueux. Notre denier est inspiré du monnayage du comté de la Marche. Il est possible que l'atelier monétaire se soit trouvé à Martel au Quercy (d'après MNF. p.249-250). Ce monnayage, bien que présentant une typologie post-carolingienne correspondant à une épigraphie du Xe siècle, doit être daté de la fin du XIIe siècle. Quatre deniers de ce type figuraient dans le trésor de Saint-Saviol, découvert en 1837 et qui aurait été enfoui vers 1190-1200 (Duplessy I/325) . |
BERRY - SEIGNEURIE DE VIERZON - HERVÉ Ier - (1144-1192) |
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732. Denier anonyme,
c. 1150-1190,
Vierzon,
(Ar,
19 mm.,
6 h.,
1,07 g.)
(
)
A/ Anépigraphe. Grande fleur de lis épanouie, accostée de deux sceptres fleurdelisés. R/ + VIRSIONE. Croix pattée. Bd.313 (5f.) - PA.2028 (44/3) - M.641 (12f.) - L.1415 - SCMF.4747. Très bel exemplaire pour ce type avec une jolie patine de médaillier.
Cette monnaie pose un problème de datation intéressant : ces monnaies dateraient de la seconde moitié du XIIe siècle, le terminus post quem étant constitué par le trésor de Châtillon-sur-Cher enfoui vers 1206/7 (Dy.I/93). De son côté, D. Legros indique que toutes les monnaies de Vierzon à la fleur de lis sont attribuées à Hervé Ier à cause du trésor de Massay-sur-Cher (Dy.I/403) qui, sur un total de 4.103 pièces, contenait 1.006 deniers et 33 oboles de Vierzon. Ce trésor a été enfoui entre 1152 et 1160 . |
LANGUEDOC - SEIGNEURIE D'ANDUSE ET DE SAUVE - BERNARD II - (1145-1164) |
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733. Denier ou bernardin,
c. 1150-1160,
Sommières,
(Ar,
18 mm.,
6 h.,
0,95 g.)
(
)
A/ + ANDVSIENSIS. B accosté de quatre besants. R/ + SALVIENSIS. Croix ancrée cantonnée d'un besant au 1er canton. Bd.757 (3f.) - PA.3853 (86/4) - M.662 - SCMF.4014. Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de monnayage avec un flan large, un poids lourd et une jolie patine de médaillier.
Les monnaies ont commencé d'être fabriquées sous Bernard II. Poey d'Avant avait justement remarqué que le petit besant de forme ovoïde qui cantonne la croix du revers était peut-être la marque d'une nouvelle émission. En 1248, les seigneurs d'Anduse et de Sauve vendirent l'atelier de Sommières à Louis IX. Nous avons une charte de Louis IX pour Sommières en 1265, reproduite dans le Manuel de Numismatique d'A. Blanchet (11, p.501-502) . |
LANGUEDOC - SEIGNEURIE D'ANDUSE ET DE SAUVE - BERNARD II - (1145-1164) |
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734. Denier ou bernardin,
c. 1150-1160,
Sommières,
(Ar,
17 mm.,
6 h.,
0,68 g.)
(
)
A/ + DE ANDVSIA. B. R/ + - DE - SA - IV - E. Croix mêlée. Bd.759 (3f.) - PA.3855 (86/6) - SCMF.4013. Exemplaire sur un flan échancré avec une patine foncée. Plus rare que le type précédent.
Le B du droit est l'initiale de Bernard et a aussi pu donner son surnom à la monnaie. L'utilisation de la croix cercelée ou mêlée est extrêmement rare en numismatique. Pendant longtemps, on a attribué à des "Bernards" différents les deux types de monnaies : Bernard II pour le denier à la croix ancrée, le mari d'Ermengarde de Narbonne et Bernard III pour le denier à la croix mêlée, mort en 1243 et qui s'était soumis à Louis IX en 1236, avant que ses héritiers ne vendissent les droits monétaires en 1248 . |
CHAMPAGNE - ARCHEVÊCHÉ DE REIMS - SAMSON DE MAUVOISIN - (1148-1161) |
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735. Denier,
c. 1150,
Reims,
(Ar,
18,5 mm.,
4 h.,
0,81 g.)
(
)
A/ + ARChIEPISCOP. au centre en deux lignes : SAN/SON. R/ x REMS CIVITAS. Croix pattée cantonnée d'un lis aux 2 et 3. Bd.1788 (8f) - PA.6067. Usure importante, mais exemplaire de grande rareté pour le type.
Pour Samson de Mauvoisin, il y a trois types de deniers différents suivant les cantonnements de la croix du revers. Si, chronologiquement, nous avons des difficultés pour déterminer le premier type qui ne se différencie que par le cantonnement des deux lis du revers en 1 et 4 ou en 2 et 3, le troisième type est bien celui comportant deux petits lis et deux petits croissants cantonnant la croix . |
LANGUEDOC - COMTÉ DE TOULOUSE - RAYMOND V - (1148-1194) |
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736. Obole ou demi-raimondin,
c. 1150-1200,
Toulouse,
(Ar,
14 mm.,
4 h.,
0,53 g.)
(
)
A/ RAMON COMES, (S couchée). Croix pattée cantonnée d'une S au 2e canton. R/ + TOLOSA CIVI, (S couchée). Déformation de PAX dans le champ. Bd.722 - PA.3703 (81/5) - M.814 - SCMF.4227. Bel exemplaire sur un flan large et complet. Poids lourd. Jolie patine de collection.
D'après Dieudonné et Blanchet, MNF. p.236, les pièces de Toulouse ont toujours été lourdes, taillées à 288 à la livre de Charlemagne, soit un poids théorique de 1,70 g et un titre de fin de 12 deniers. Alphonse Jourdain avait certainement abaissé celui-ci à 10 deniers, puis Raymond V en 1178 à 7 deniers (0,583) avec une taille d'environ 432 pièces à la livre (1,13 g), titre et poids maintenus par ses successeurs jusqu'à 1240 . |
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