MONNAIES VIII
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MASSALIA - MARSEILLE - (385-220 avant J.-C.) |
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842. Obole, c. 250-220 AC,
étalon campanien, groupe 3, série 18,
(Argent, 11 mm, 11 h, 0,62 g).
Les IVe et IIIe siècles avant notre ère semblent être une période plus difficile, marquée par la récession économique de Marseille. Les Carthaginois s'avèrent être des concurrents redoutables tant en Méditerranée Occidentale qu'Orientale. La chute d'Athènes, les problèmes politiques et économiques que connaissent la Sicile et Syracuse en particulier, ont dû affecter le commerce massaliète. En Gaule, dans l'arrière-pays marseillais, la cité doit faire face aux incursions des peuplades ligures. La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre punique (268-241 AC), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée Occidentale. |
MASSALIA - MARSEILLE - (385-220 avant J.-C.) |
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843. Obole, c. 300-250 AC,
étalon syracusain, groupe 3, série 14,
(Argent, 11,00 mm, 12 h, 0,72 g).
Sur cet exemplaire, la corne est bien visible ainsi que les favoris, le long de l'oreille. La forme du flan et le métal peuvent laisser penser qu'une inscription a pu exister devant le visage. Les IVe et IIIe siècles avant notre ère semblent être une période plus difficile, marquée par la récession économique de Marseille. Les Carthaginois s'avèrent être des concurrents redoutables tant en Méditerranée Occidentale qu'Orientale. La chute d'Athènes, les problèmes politiques et économiques que connaissent la Sicile et Syracuse en particulier, ont dû affecter le commerce massaliète. En Gaule, dans l'arrière-pays marseillais, la cité doit faire face aux incursions des peuplades ligures. La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre punique (268-241 AC), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée Occidentale. |
MASSALIA - MARSEILLE - (90-49 avant J.-C.) |
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844. Obole AM, c. 90 AC,
étalon campanien, groupe 3, série 16,
(Argent, 10 mm, 6 h, 0,49 g).
Le premier siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains en arrêtant les Cimbres et les Teutons ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change, la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, Corse, Sardaigne et Sicile. Marseille au moment de la lutte fratricide qui oppose César et Pompée a le malheur de choisir le second contre le premier. Le siège de Marseille met fin à l'indépendance de la cité phocéenne en 49 avant J.-C.. |
MASSALIA - MARSEILLE - (90-49 avant J.-C.) |
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845. Obole, c. 90 AC,
étalon campanien, groupe 3, série 21,
(Argent, 9,5 mm, 6 h, 0,61 g).
Le premier siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains en arrêtant les Cimbres et les Teutons ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change, la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, Corse, Sardaigne et Sicile. Marseille au moment de la lutte fratricide qui oppose César et Pompée a le malheur de choisir le second contre le premier. Le siège de Marseille met fin à l'indépendance de la cité phocéenne en 49 avant J.-C.. |
MASSALIA - MARSEILLE - (90-49 avant J.-C.) |
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846. Obole, c. 90 AC,
étalon campanien, groupe 3, série 21,
(Argent, 8,5 mm, 6 h, 0,64 g).
Le premier siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains en arrêtant les Cimbres et les Teutons ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change, la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, Corse, Sardaigne et Sicile. Marseille au moment de la lutte fratricide qui oppose César et Pompée a le malheur de choisir le second contre le premier. Le siège de Marseille met fin à l'indépendance de la cité phocéenne en 49 avant J.-C.. |
MASSALIA - MARSEILLE - (220-49 avant J.-C) |
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847. Drachme légère, 220-49 AC,
étalon campanien, groupe 1, série 4,
(Argent, 17 mm, 6 h, 2,72 g), (poids théorique 2,88 g).
Le premier groupe comprend 4 séries dont la quatrième est la plus importante. Ce type de portrait sera imité par les Ligures. La reprise de la frappe des drachmes se place au moment de la Seconde Guerre Punique (221-202 AC.). Marseille, alliée fidèle de Rome, fournit souvent des bateaux et combattit la flotte carthaginoise. Pendant cette période, la frappe de l'obole s'arrêta mais la production des drachmes fut très importante. Pour remplacer les petites monnaies d'argent disparues, on commença à frapper du bronze. Claude Brenot indiquait en 1980 que Marseille adopta l'étalon corinthien pour cette drachme (le poids particulier du statère corinthien est de 8,64 g environ, divisé en 3 et non pas 2 drachmes), ce qui donne un poids moyen de 2,88 g pour la drachme légère de Marseille. Cette drachme corinthienne correspond aussi à la drachme d'étalon campanien ou italo tarentin réduit. |
MASSALIA - MARSEILLE - (220-49 avant J.-C) |
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848. Drachme légère, 220-49 AC,
étalon campanien, groupe 2, série 8,
(Argent, 16 mm, 6 h, 2,14 g), (poids théorique 2,88 g).
Le portrait de cette drachme est proche du denier de Caius Valerius Flaccus, frappé à Marseille en 82 avant J.-C. Au droit, la signature A est déformée. La reprise de la frappe des drachmes se place au moment de la Seconde Guerre Punique (221-202 AC.). Marseille, alliée fidèle de Rome, fournit souvent des bateaux et combattit la flotte carthaginoise. Pendant cette période, la frappe de l'obole s'arrêta mais la production des drachmes fut très importante. Pour remplacer les petites monnaies d'argent disparues, on commença à frapper du bronze. Claude Brenot indiquait en 1980 que Marseille adopta l'étalon corinthien pour cette drachme (le poids particulier du statère corinthien est de 8,64 g environ, divisé en 3 et non pas 2 drachmes), ce qui donne un poids moyen de 2,88 g pour la drachme légère de Marseille. Cette drachme corinthienne correspond aussi à la drachme d'étalon campanien ou italo tarentin réduit. |
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