MONNAIES VIII
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MASSALIA - MARSEILLE - (385-220 avant J.-C.)
Obole

841. Obole, c. 300-250 AC, étalon campanien, groupe 3, série 19, (Argent, 9,5 mm, 6 h, 0,57 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à gauche de dieu fleuve (le Lacydon?) avec une sorte de corne à la place des favoris.
R/M - A dans les 3e et 4e cantons. Roue à quatre rayons avec moyeu central.
Très joli style de portrait. Flan un peu court au revers. Jolie patine de collection.
LT. - - - Br/M. 27/E5 - Br/L. 138 MONNAIES II, n° 51.
TTB+      

Prix de départ/Opening bid
650 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
950 F.F.

Sur cet exemplaire, les favoris près de l'oreille semblent prendre la forme d'une petite corne tournée vers la droite. Comme sur l'exemplaire du médaillier de Lyon ou de MONNAIES II, le M dans le troisième canton a les extrémités bouletées. Nous assistons à un changement d'étalon monétaire avec le passage de l'étalon syracusain ou attique (drachme de 4,32 g, obole de 0,72 g et litra à 0,86 g) à l'étalon campanien ou italo-tarentin avec une drachme à 3,58 g, une obole de 0,60 g et une litra de 0,72 g Un autre changement essentiel est l'utilisation de l'obole en lieu et place de la litra.
Les IVe et IIIe siècles avant notre ère semblent être une période plus difficile, marquée par la récession économique de Marseille. Les Carthaginois s'avèrent être des concurrents redoutables tant en Méditerranée Occidentale qu'Orientale. La chute d'Athènes, les problèmes politiques et économiques que connaissent la Sicile et Syracuse en particulier, ont dû affecter le commerce massaliète. En Gaule, dans l'arrière-pays marseillais, la cité doit faire face aux incursions des peuplades ligures. La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre punique (268-241 AC), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée Occidentale.

MASSALIA - MARSEILLE - (385-220 avant J.-C.)
Obole

842. Obole, c. 250-220 AC, étalon campanien, groupe 3, série 18, (Argent, 11 mm, 11 h, 0,62 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à gauche, les cheveux légèrement ondulés.
R/M - A dans les 3e et 4e cantons. Roue à quatre rayons avec moyeu central.
Très beau portrait sur un flan complet. Lettres légèrement grêles au revers avec un moyeu central bien visible.
LT. - - - Br/M. 27/E6.1 - Br/L. 136 Burgan VSO 31, n° 51.
TTB+      

Prix de départ/Opening bid
750 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1200 F.F.

Parfois, ce type d'obole a été attribué à la phase finale du monnayage de Marseille entre 80-70 et 49 avant J.-C. et la chute de la cité face aux troupes de César qui l'assiégeait. Le portrait au droit a parfois été reconnu comme celui de Pompée (106-47 AC.) que les massaliètes soutinrent d'ailleurs discrètement dans la lutte qui l'opposa à César. Il faut plutôt y voir une obole particulière frappée dans la seconde moitié du IIIe siècle avant la reprise de la fabrication des drachmes légères.
Les IVe et IIIe siècles avant notre ère semblent être une période plus difficile, marquée par la récession économique de Marseille. Les Carthaginois s'avèrent être des concurrents redoutables tant en Méditerranée Occidentale qu'Orientale. La chute d'Athènes, les problèmes politiques et économiques que connaissent la Sicile et Syracuse en particulier, ont dû affecter le commerce massaliète. En Gaule, dans l'arrière-pays marseillais, la cité doit faire face aux incursions des peuplades ligures. La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre punique (268-241 AC), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée Occidentale.

MASSALIA - MARSEILLE - (385-220 avant J.-C.)
Obole

843. Obole, c. 300-250 AC, étalon syracusain, groupe 3, série 14, (Argent, 11,00 mm, 12 h, 0,72 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile cornue à gauche de dieu fleuve (le Lacydon ?).
R/M - A dans les 3e et 4e cantons. Roue à quatre rayons avec moyeu central.
Très bel exemplaire sur un flan large et complet. Très joli revers.
LT. 2/580 var. - Br/M. 26/E2.1 - Br/L. 122 var
SUP      

Prix de départ/Opening bid
700 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1200 F.F.

Cet exemplaire vient de la VSO Burgan 31 (1992), n°45.
Sur cet exemplaire, la corne est bien visible ainsi que les favoris, le long de l'oreille. La forme du flan et le métal peuvent laisser penser qu'une inscription a pu exister devant le visage.
Les IVe et IIIe siècles avant notre ère semblent être une période plus difficile, marquée par la récession économique de Marseille. Les Carthaginois s'avèrent être des concurrents redoutables tant en Méditerranée Occidentale qu'Orientale. La chute d'Athènes, les problèmes politiques et économiques que connaissent la Sicile et Syracuse en particulier, ont dû affecter le commerce massaliète. En Gaule, dans l'arrière-pays marseillais, la cité doit faire face aux incursions des peuplades ligures. La montée en puissance de Rome, à partir de la première guerre punique (268-241 AC), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée Occidentale.

MASSALIA - MARSEILLE - (90-49 avant J.-C.)
Obole AM

844. Obole AM, c. 90 AC, étalon campanien, groupe 3, série 16, (Argent, 10 mm, 6 h, 0,49 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à gauche de dieu fleuve (le Lacydon ?), les traits stylisés.
R/A - M dans les 3e et 4e cantons. Roue à quatre rayons.
Portrait de bon style pour une émission tardive. Flan large et complet. Trace de corrosion au droit. Joli revers.
LT. - - - Br/M. 26/E2.2 - Br/L. 146
RR. TTB      

Prix de départ/Opening bid
550 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
850 F.F.

Le portrait de cette obole est bien particulier sans être éloigné directement de la série 16 du groupe 3 dont Claude Brenot fixe le terminus plus d'un siècle auparavant. Est-il pensable qu'il y ait eu une interruption aussi longue dans la frappe des oboles de Marseille ?.
Le premier siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains en arrêtant les Cimbres et les Teutons ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change, la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, Corse, Sardaigne et Sicile. Marseille au moment de la lutte fratricide qui oppose César et Pompée a le malheur de choisir le second contre le premier. Le siège de Marseille met fin à l'indépendance de la cité phocéenne en 49 avant J.-C..

MASSALIA - MARSEILLE - (90-49 avant J.-C.)
Obole

845. Obole, c. 90 AC, étalon campanien, groupe 3, série 21, (Argent, 9,5 mm, 6 h, 0,61 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à gauche de dieu fleuve (le Lacydon ?), les traits stylisés.
R/M - A dans les 3e et 4e cantons. Roue à quatre rayons.
Exemplaire bien centré pour la phase finale du monnayage. Beau portrait et jolie patine.
LT. - - - Br/M. 26/E10.1 var. - Br/L. 146
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
500 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
800 F.F.

Cette obole présente des favoris stylisés avec des mèches en crochet et est très proche de l'exemplaire que nous avions classé en 1992 (Burgan VSO 31 (1992), n° 52).
Le premier siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains en arrêtant les Cimbres et les Teutons ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change, la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, Corse, Sardaigne et Sicile. Marseille au moment de la lutte fratricide qui oppose César et Pompée a le malheur de choisir le second contre le premier. Le siège de Marseille met fin à l'indépendance de la cité phocéenne en 49 avant J.-C..

MASSALIA - MARSEILLE - (90-49 avant J.-C.)
Obole

846. Obole, c. 90 AC, étalon campanien, groupe 3, série 21, (Argent, 8,5 mm, 6 h, 0,64 g).
A/Anépigraphe. Tête juvénile à gauche de dieu fleuve (le Lacydon ?), les traits stylisés.
R/M - A dans les 3e et 4e cantons. Roue à quatre rayons.
Beau portrait. Flan court. Patine foncée.
LT. - - - Br/M. 26/E10.1 - Br/L. 147
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
550 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
850 F.F.

Cette obole, déjà fortement stylisée sur un flan court, appartient à la dernière phase du monnayage massaliète. La tête a des mèches ondulées tirées en arrière. La graphie des lettres du revers est plus grossière.
Le premier siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l'arrière-pays marseillais. Les Romains en arrêtant les Cimbres et les Teutons ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change, la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en concurrence avec les commerçants romains en Espagne, Corse, Sardaigne et Sicile. Marseille au moment de la lutte fratricide qui oppose César et Pompée a le malheur de choisir le second contre le premier. Le siège de Marseille met fin à l'indépendance de la cité phocéenne en 49 avant J.-C..

MASSALIA - MARSEILLE - (220-49 avant J.-C)
Drachme  légère

847. Drachme légère, 220-49 AC, étalon campanien, groupe 1, série 4, (Argent, 17 mm, 6 h, 2,72 g), (poids théorique 2,88 g).
A/Anépigraphe. Buste d'Artémis à droite, diadémé et drapé avec collier et boucles d'oreille ; arc et carquois sur l'épaule.
R/MASSA/ P. Lion passant à droite.
Sujets bien centrés. Beau portrait légèrement stylisé. Flan irrégulier, éclaté à 6 heures au droit. Joli revers complet.
Br/M. 43/17-1 - BN. - - - Br/L. - - MONNAIES IV/563.
R. TTB+      

Prix de départ/Opening bid
950 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1500 F.F.

Mêmes coins que les deux exemplaires du Cabinet des médailles de Marseille et de MONNAIES IV (1998), n°563.
Le premier groupe comprend 4 séries dont la quatrième est la plus importante. Ce type de portrait sera imité par les Ligures.
La reprise de la frappe des drachmes se place au moment de la Seconde Guerre Punique (221-202 AC.). Marseille, alliée fidèle de Rome, fournit souvent des bateaux et combattit la flotte carthaginoise. Pendant cette période, la frappe de l'obole s'arrêta mais la production des drachmes fut très importante. Pour remplacer les petites monnaies d'argent disparues, on commença à frapper du bronze. Claude Brenot indiquait en 1980 que Marseille adopta l'étalon corinthien pour cette drachme (le poids particulier du statère corinthien est de 8,64 g environ, divisé en 3 et non pas 2 drachmes), ce qui donne un poids moyen de 2,88 g pour la drachme légère de Marseille. Cette drachme corinthienne correspond aussi à la drachme d'étalon campanien ou italo tarentin réduit.

MASSALIA - MARSEILLE - (220-49 avant J.-C)
Drachme légère

848. Drachme légère, 220-49 AC, étalon campanien, groupe 2, série 8, (Argent, 16 mm, 6 h, 2,14 g), (poids théorique 2,88 g).
A/Anépigraphe. Buste d'Artémis à droite, diadémé et drapé avec collier et boucles d'oreille ; arc et carquois sur l'épaule.
R/MASSA/LIHTWN/ AA. Lion passant à droite.
Beau portrait. Sujets bien centrés. Flan irrégulier.
BN. 1015 - Br/M. 47/46-1 (série 7) - Br/L. - -
R. TTB      

Prix de départ/Opening bid
1000 F.F.

Prix d'estimation/Estimate
1800 F.F.

Poids léger.
Le portrait de cette drachme est proche du denier de Caius Valerius Flaccus, frappé à Marseille en 82 avant J.-C. Au droit, la signature A est déformée.
La reprise de la frappe des drachmes se place au moment de la Seconde Guerre Punique (221-202 AC.). Marseille, alliée fidèle de Rome, fournit souvent des bateaux et combattit la flotte carthaginoise. Pendant cette période, la frappe de l'obole s'arrêta mais la production des drachmes fut très importante. Pour remplacer les petites monnaies d'argent disparues, on commença à frapper du bronze. Claude Brenot indiquait en 1980 que Marseille adopta l'étalon corinthien pour cette drachme (le poids particulier du statère corinthien est de 8,64 g environ, divisé en 3 et non pas 2 drachmes), ce qui donne un poids moyen de 2,88 g pour la drachme légère de Marseille. Cette drachme corinthienne correspond aussi à la drachme d'étalon campanien ou italo tarentin réduit.


MONNAIES VIII
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