MONNAIES VIII
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CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.) |
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946. Statère, c.80-50 AC,
classe 1b,
(Billon, 21 mm, 3 h, 6,04 g).
Le Dr. Colbert de Beaulieu avait établi la répartition en 6 classes du monnayage Coriosolite. Katherine Gruel dans l'étude du trésor de Trébry s'est livrée à un reclassement typologique sans remettre en cause celui réalisé au niveau charactéroscopique. La Classe I est maintenant la classe D de K.Gruel. Notre exemplaire présente de grandes similitudes avec la classe 2, en particulier pour le portrait qui est aujourd'hui en classe G. Le portrait de notre exemplaire présente une homotypie de contiguïté avec certains exemplaires de la Classe 2. Notre exemplaire porte un petit chiffre à l'encre de chine (n°27) ce qui montre qu'il provient du trésor de Trébry découvert dans le département des Côtes d'Armor en 1973 et qui contenait 1.756 statères des Coriosolites. Une partie du trésor est conservée dans les musées de Rennes et de Saint-Brieuc et le reliquat, a été dispersé par Luce Piollet-Sabatier, en 1977 à Morlaix. Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César. |
CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.) |
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947. Statère, c.80-50 AC,
classe 2a,
(Billon, 21 mm, 3 h, 6,23 g).
Cet exemplaire de la classe 2, indiscutable par son revers, présente un portrait conforme à la classe 1. Dans la nouvelle répartition établie par K. Gruel, cette classe serait la dernière du monnayage Coriosolite (G). Comme l'exemplaire précédent, ce statère a fait l'objet d'une étude charactéroscopique par l'équipe du Dr. Colbert de Beaulieu et porte le n° 17 à l'encre de chine au droit ce qui montre qu'il provient du trésor de Trébry découvert dans le département des Côtes d'Armor en 1973 et qui contenait 1.756 statères des Coriosolites. Une partie du trésor est conservée dans les musées de Rennes et de Saint-Brieuc et le reliquat, a été dispersé par Luce Piollet-Sabatier, en 1977 à Morlaix. Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César. |
CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.) |
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948. Statère, c.80-50 AC,
classe 4a,
(Billon, 23 mm, 6 h, 6,21 g).
Cet exemplaire porte sous le menton un petit numéro à l'encre de chine (n° 57). Il a donc fait l'objet d'une étude charactéroscopique par l'équipe du Dr. Colbert de Beaulieu. Il provient du trésor de Trébry découvert dans le département des Côtes d'Armor en 1973 et qui contenait 1.756 statères des Coriosolites. Une partie du trésor est conservée dans les musées de Rennes et de Saint-Brieuc et le reliquat, a été dispersé par Luce Piollet-Sabatier, en 1977 à Morlaix. Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César. |
CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.) |
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949. Statère, c.80-50 AC,
classe 4b,
(Billon, 23,5 mm, 11 h, 6,72 g).
Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César. |
CORIOSOLITAE - CORIOSOLITES (région de Corseul) - (Ier siècle avant J.-C.) |
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950. Statère, c. 80-50 AC,
classe 5b,
(Billon, 22 mm, 6 h, 6,59 g).
K. Gruel, La monnaie chez les Gaulois, Paris 1987, p.58-59 a développé l'idée que le monnayage coriosolite pourrait constituer un numéraire confédéral, fabriqué au moment de la Guerre des Gaules entre 57, date de la révolte des Armoricains et 51 avant J.-C., fin de la Guerre des Gaules. La classe 5 du monnayage est l'une des plus répandue. De nombreux exemplaires proviennent des trésors de Trébry ou de Roz-Landrieux. Les Coriosolites sont cités à trois reprises dans le de Bello Gallico (BG. II, 34 ; III, 7 et 11 ; VII 75). K Gruel, op. cit., p.60-61 donne une chronologie in fine s'appuyant sur le numéraire des années 57 à 51 avant J.-C. et sur les Commentaires de César. |
BAIOCASSES - BAÏOCASSES (région de Bayeux) - (Ier siècle avant J.-C.) |
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951. Quart de statère ou denier, c. 50 AC,,
(Billon, 15 mm, 6 h, 0,74 g).
Semble complètement inédit et non répertorié dans les ouvrages de référence. Ce type de pièce est signalé, sans description, ni poids, ni diamètre dans la vente de la collection Guibourg réalisée par Jean Vinchon, Paris, 9-10 décembre 1974, n°43. Aucun exemplaire de ce type n'était illustré dans le catalogue de l'expert et nous ne pouvons donc pas de faire de comparaison. Les Baïocasses ou Bodiocasses ne sont pas cités dans la guerre des Gaules de César. C'est Pline l'Ancien (HN. IV, 107) qui en parle le premier. |
ÆDUI - ÉDUENS (BIBRACTE, région du Mont-Beuvray) - (Ier siècle avant J.-C. |
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952. Denier DIASVLOS, c. avant 52 AC,
(Argent, 15,5 mm, 12 h, 1,93 g).
Les Éduens étaient certainement, après les Arvernes, le peuple le plus important de la Gaule. Leur territoire s'étendait entre Seine, Loire et Saône sur les départements actuels de la Saône-et-Loire, la Nièvre, une partie de la Côte-d'Or et de l'Allier. Les Éduens, perpétuels rivaux des Arvernes, les avaient remplacés après la fin de l'empire arverne et la défaite de 121 avant J.-C. Alliés fidèles des Romains, ils ne furent pas étrangers au déclenchement de la guerre des Gaules. Ils sont très souvent cités dans l'ouvre de César. |
MONNAIES VIII
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