MONNAIES VII
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AQUITAINE - DUCHÉ D'AQUITAINE - ÉDOUARD Ier - (1272-1307) - (1252-1307)
Roi - (1272-1307)
Denier au léopard, 1er type 817. Denier au léopard, 1er type, c. 1286-1292, Bordeaux, (Bill, 18,5 mm., 9 h., 0,94 g.) ( )
A/ + EDWARDVS REX. AGL' entre deux traits, léopard à gauche au-dessus, E oncial au-dessous.
R/ + DVX AQVIT BVRD'. Croix cantonnée d'un E oncial au 2e canton, placé verticalement.
Bd.476 - PA.2775 - E.18 var. - Elias 42. Très bel exemplaire pour ce monnayage avec une jolie patine de médaillier.
R. TTB+

950FF.

1500FF.


Pour ce type, il existe plusieurs variétés de cantonnement pour la lettre du revers : au 1er ou 2e canton. Le E dans le second canton est beaucoup plus rare. Pour le E dans le premier canton, le E peut-être présenté droit ou en diagonal par rapport à la .

Édouard Plantagenêt (1239-1307) est le fils aîné d'Henri III (1216-1272) et d'Éléonore de Provence. Il fut d'abord duc d'Aquitaine (1252-1272) et épousa Éléonore de Castille qui mourut en 1290. En secondes noces, il épousa Marguerite de France, la fille de Philippe III le Hardi (+1317). Il prêta l'hommage pour la Guyenne et l'Aquitaine et récupéra les territoires perdus au traité de Paris en 1259. Après l'annexion du Pays de Galles, Édouard Ier, fit de son fils Édouard le premier prince de Galles, titre que portèrent ensuite tous les héritiers du Royaume. Édouard lutta contre les Écossais et les battit en 1296 et 1298. À la fin de son règne, il dut faire face à la montée en puissance de Robert Bruce (1306-1329). L'autre ennemi fut Philippe IV le Bel qui essaya de contrer l'influence des Plantagenêts en Aquitaine La fille de Philippe, Isabelle, épousa le fils d'Édouard, le futur Édouard II .

ANGLETERRE - ÉDOUARD Ier - (1272-1307)
Penny (Denier) 818. Penny (Denier), 1282-1289, Londres, classe 4b, (Ar, 19 mm., 11 h., 1,46 g.) ( )
A/ + EDWR' ANGL' DNS hVB. Buste couronné et drapé d'Édouard Ier de face.
R/ LON - DON - CIVI - TAS. Grande croix coupant la légende, accostée de trois besants posés en triangle dans chaque cantonnement.
S.1395 - C. EI/D.420. Bel exemplaire bien centré sur un flan large et complet. Poids lourd.
TTB

450FF.

750FF.


Édouard entreprit une grande réforme monétaire en 1279 en créant le gros (groat) qui vaut 4 pennies. Pour le monnayage d'Édouard Ier nous avons deux périodes bien différentes. Le monnayage du roi commence par les deniers à la croix longue (1272-1279) qui continuent le monnayage de son père, Henri III. Édouard Ier créa un système monétaire complet avec : groat (gros), penny, halfpenny, farthing .

Édouard Plantagenêt (1239-1307) est le fils aîné d'Henri III (1216-1272) et d'Éléonore de Provence. Il fut d'abord duc d'Aquitaine (1252-1272) et épousa Éléonore de Castille qui mourut en 1290. En secondes noces, il épousa Marguerite de France, la fille de Philippe III le Hardi (+1317). Il prêta l'hommage pour la Guyenne et l'Aquitaine et récupéra les territoires perdus au traité de Paris en 1259. Après l'annexion du Pays de Galles, Édouard Ier, fit de son fils Édouard le premier prince de Galles titre que portèrent ensuite tous les héritiers du Royaume. Édouard lutta contre les Écossais et les battit en 1296 et 1298. À la fin de son règne, il dut faire face à la montée en puissance de Robert Bruce (1306-1329). L'autre ennemi fut Philippe IV le Bel qui essaya de contrer l'influence des Plantagenêts en Aquitaine La fille de Philippe, Isabelle, épousa le fils d'Édouard, le futur Édouard II .

NIVERNAIS - COMTÉ DE NEVERS - EUDES DE BOURGOGNE - (1257-1267)
Denier 819. Denier, c. 1260, Nevers, (Bill, 18 mm., 9 h., 0,76 g.) ( )
A/ + 0-DO C-OME-S. Écu de Bourgogne.
R/ + NIVERNENSIS. Croix, cantonnée d'un croissant au 4.
Bd.348 (20f.) - PA.2143 (47/3) - M.983 - SCMF.4585. Bel exemplaire pour ce type très rare. Frappe un peu molle.
RR. TTB

1200FF.

2200FF.


Ce denier a été frappé par Eudes de Bourgogne à un moment où il était baillistre pour sa fille Yolande. Il rompt la tradition du monnayage classique de Nevers .

Sur ce denier, nous retrouvons Eudes de Bourgogne, duc de Bourgogne (1143-1162) seul, avec au droit les armes de Bourgogne ancien, brisées d'une bordure engrêlée. À la mort de sa femme, le comté de Nevers passa à sa fille Yolande .

NIVERNAIS - COMTÉ DE NEVERS - YOLANDE DE BOURGOGNE - (1270-1271)
Denier 820. Denier, c. 1270, Nevers, (Bill, 18 mm., 4 h., 0,96 g.) ( )
A/ + °I'° COMITISSA. Croix auxerroise, cantonnée d'un annelet au 1.
R/ + NIVERNENSIS. Croix formée de deux étoiles et deux fleurs de lis.
Bd. - - PA. - - C. 674 et 176, pl.8/5 - M. - - SCMF.4545. Très bel exemplaire pour ce très rare monnayage avec un flan large et une jolie patine de collection.
RR. TTB+

1500FF.

2500FF.


Ce denier est frappé pendant le veuvage de Yolande de Bourgogne après la mort de Jean-Tristan. Au revers, les fleurs de lis indiquent les liens qui unissent la comtesse veuve à la famille capétienne. Au revers, l'annelet n'est pas sans rappeler celui qui accostait la croix nivernaise au 2 sur le denier de Jean Tristan (SCM.F.4544) .

Yolande de Bourgogne succéda, en 1266, à sa mère Mahaut II comme comtesse de Nevers avec son père Eudes de Bourgogne. Elle épousa en 1266, Jean-Tristan (1250-1270), fils de Louis IX et de Marguerite de Provence. Jean-Tristan, comte de Valois, trouva la mort au cours de la huitième Croisade en 1270. Veuve, Yolande se remaria en 1271 avec Robert de Dampierre (1271-1296), futur comte de Flandre .

NIVERNAIS - COMTÉ DE NEVERS - ROBERT DE DAMPIERRE - (1271-1296)
Denier 821. Denier, c. 1280-1296, Nevers, (Bill, 18,5 mm., 10 h., 1,10 g.) ( )
A/ + ROBERTVS COMES. Croix auxerroise, cantonnée d'une étoile au 2.
R/ + NIVERNENSIS, (annelet sous le R). Écusson de Flandre brisé d'un lambel à quatre pendants, accosté de trois étoiles.
Bd.351 (5f.) - PA.2153 (47/9) - M.1094 (6f.) - SCMF.4586. Très bel exemplaire sur un flan large et complet. Poids très lourd pour ce type. Jolie patine foncée.
R. TTB+

850FF.

1400FF.


Ce type de denier a été frappé après 1280 et la mort de Yolande de Bourgogne .

Ce denier est frappé par Robert qui a épousé Yolande de Bourgogne en 1271. Yolande mourut en 1280. Robert administra le comté de Nevers pour leur fils mineur Louis Ier de Flandre (1296-1321) qui fut le denier comte de Nevers à monnayer. Louis II de Nevers et Louis de Male ne frappèrent monnaie que dans leurs comtés de Flandre et de Rethel. Jean II le Bon acheta le droit de monnayage du comté de Nevers en 1355 pour 1.300 écus d'or .

BOURBONNAIS - PRIEURÉ DE SOUVIGNY et SIRES DE BOURBON - AGNÈS ET JEAN - (1262-1287)
Denier de Bourbon 822. Denier de Bourbon, 1262-1268 ou 1268-1272, Souvigny ou Montluçon, (Ar, 17 mm., 9 h., 0,81 g.) ( )
A/ + LVDOVICVS REX. Tête nue à gauche, la chevelure longue et bouletée ; derrière la tête, un annelet.
R/ + BORBONIENSIS. Croix cantonnée de quatre besants.
B.366 (15f.) - PA.2192 (47/15) - SCMF.2347. Très bel exemplaire pour ce monnayage souvent mal identifié. Jolie patine de médaillier.
RR. TTB

1100FF.

1900FF.


Cet exemplaire vient d'une très vieille collection (Savoie n°637A).
Ce type de denier fait son apparition lors du premier pariage entre Guy de Dampierre et le prieur Hugues de Souvigny en 1213. Jean de Bourgogne, qui avait épousé Agnès, renouvela l'accord avec les prieurs de Souvigny en 1263, mais il frappa aussi seul comme seigneur de Bourbon à Montluçon. Agnès eut un désaccord en 1268 qui se solda par l'arrangement avec le prieur Yves de Vergy, selon lequel les sires de Bourbon se réservaient un droit perpétuel d'association le 16 janvier 1272 .

Le monnayage de Souvigny débute vers 1080 et est mentionné dans les actes à partir de 1095. Le monnayage se divise en 8 périodes : la sixième période de 1262 à 1268 associe Souvigny, Jean de Bourgogne et Agnès. Béatrice de Bourgogne succéda à Agnès de Dampierre, la sour de Mahaut II (1249-1262). Agnès avait épousé Jean de Bourgogne, le frère d'Eudes de Bourgogne, mari de Mahaut II. Béatrice épousa Robert de Clermont (1256-1317), sixième fils de Louis IX et de Marguerite de Provence. D'abord sire de Bourbon, il fut créé duc de Bourbon. Louis Ier de Bourbon dit le boiteux succéda à sa mère, Béatrice, qui était morte en 1310 .

BOURBONNAIS - PRIEURÉ DE SOUVIGNY et SIRES DE BOURBON - AGNÈS ET JEAN - (1262-1287)
Obole de Bourbon 823. Obole de Bourbon, 1262-1268 ou 1272-1287, Souvigny, (Ar, 13 mm., 10 h., 0,49 g.) ( )
A/ SCS MAIOLVS. Buste mitré vu de profil à gauche avec la crosse .
R/ + DE SILVINIACO. Croix cantonnée d'une coquille aux 1 et 4 et d'un lis aux 2 et 3.
B. - - PA. (cf.38/8) - - SCMF. - -. Très bel exemplaire pour une obole. Flan légèrement ovale et complet. Jolie patine. Semble complètement inédit et non répertorié avec ce type de cantonnement au revers.
RR. TTB

1100FF.

1900FF.


Jean de Bourgogne, qui avait épousé Agnès, renouvela l'accord avec les prieurs de Souvigny en 1263. Agnès eut un désaccord en 1268 qui se solda par l'arrangement avec le prieur Yves de Vergy, selon lequel les sires de Bourbon se réservaient un droit perpétuel d'association le 16 janvier 1272. Ce type d'obole a pu être frappé entre 1262 et 1268 ou 1272 et 1287 .

Le monnayage de Souvigny débute vers 1080 et est mentionné dans les actes à partir de 1095. Le monnayage se divise en 8 périodes : la sixième période de 1262 à 1268 associe Souvigny, Jean de Bourgogne et Agnès. Béatrice de Bourgogne succéda à Agnès de Dampierre, la sour de Mahaut II (1249-1262). Agnès avait épousé Jean de Bourgogne, le frère d'Eudes de Bourgogne, mari de Mahaut II. Béatrice épousa Robert de Clermont (1256-1317), sixième fils de Louis IX et de Marguerite de Provence. D'abord sire de Bourbon, il fut créé duc de Bourbon. Louis Ier de Bourbon dit le boiteux succéda à sa mère, Béatrice, qui était morte en 1310 .

ITALIE - FLORENCE - RÉPUBLIQUE - (1189-1531)
Florin d'or 824. Florin d'or, c. 1252-1422, Florence, (Or, 20,5 mm., 5 h., 3,50 g.) (pd. th. 3,496 g. titre 986°/°° )
A/ °+ FLOR°-°ENTIA°. Grande fleur de lis épanouie.
R/ .S. IONA-NNES (marteau). Saint Jean Baptiste debout de face, nimbé, barbu, vêtu de la peau de mouton, tendant la main droite et tenant un sceptre cruciforme bouleté.
DM.864 - F.275. Très bel exemplaire pour ce type. Un petit coup sur la tranche à 11 heures.
TTB+

2200FF.

3200FF.


La marque placée au revers est le symbole d'un magistrat monétaire qui permet de dater la monnaie avec précision. Les florins d'or furent d'abord frappés sur des flans étroits entre 1252 et 1452, puis ensuite, toujours avec un poids identique, sur des flans plus fins et plus larges .

Florence et Gênes furent en 1252 les deux premières villes italiennes à refrapper l'or en Occident. Précédemment, Frédéric II de Hohenstaufen (1197-1250) avait monnayé, en Sicile et en Italie du Sud, des tari d'or et surtout des augustales et demi-augustales. Le fiorino d'or et le genevino d'oro qui étaient d'or pratiquement pur (23 2/3 carats), avaient un poids théorique de 3,50 g et devinrent très rapidement les monnaies utilisées pour les échanges internationaux. Le florin de Florence courait pour 10 soldi. En 1284, Venise créa le sequin qui pesait le même poids et avait le même titre. La première monnaie française en or, l'écu d'or de Saint-Louis, créé en 1266, s'inspirait du florin de Florence bien que plus lourd (c. 4,00 g) .

MONNAIES VII
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