MONNAIES VII
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LORRAINE - ÉVÊCHÉ DE METZ - JACQUES DE LORRAINE (62e évêque) - (1239-1260) - (1239-24/10/1260)
Denier 793. Denier, c. 1240-1260, Metz, (Ar, 14 mm., 9 h., 0,71 g.) ( )
A/ ..C-OB-I. Buste de l'évêque, tenant une crosse, à gauche.
R/ [ME]TEnSIS. Croix cantonnée d'un croissant aux 1 et 4 et d'un soleil aux 2 et 3.
Bd.1629 (3f.) - W.II/E/n/11. Bel exemplaire sur un flan complet. Jolie patine.
SUP

450FF.

750FF.

Comme son prédécesseur, Jean Ier d'Apremont frappa des deniers avec des croissants et de petits astres dans le cantonnement du revers. Le poids et le titre de ces deniers restent élevés .
Jacques de Lorraine dut souvent s'opposer à Mathieu II duc de Lorraine (1220-1251). Henri II, comte de Bar et allié de l'évêque, trouva la mort en terre sainte en 1239, l'année de l'élection de Jacques. La fin de son épiscopat fut plus tranquille. À Mathieu II, succéda un enfant de douze ans sur le trône ducal de Lorraine, Ferri III (1251-1303). Mais, dès 1258, la guerre grondait déjà entre l'évêque de Metz, le comte de Bar et le duc de Lorraine. Les vingt années suivantes allaient se dérouler dans des querelles intestines continuelles dont Philippe de Florange (1260-1263), successeur de Jacques, sera la victime .

LORRAINE - NEUFCHÂTEAU - (XIIIe siècle)
Denier anonyme 794. Denier anonyme, c. 1200-1250, Neufchâteau, (Ar, 15 mm., 9 h., 0,62 g.) ( )
A/ [PE]T-R[VS]. Buste de saint Pierre à droite, tenant les clefs.
R/ [NO]VI - CASTRI. Château vu de face.
R.1700 - Trampitsch 299 - SCMF.8806. Bel exemplaire avec une jolie patine foncée sur un flan large et complet.
TTB

450FF.

750FF.

J. Roberts (SCMF.) attribue ce monnayage civique à Pierre de Brixei (1168-1191), évêque de Toul, certainement à cause de la légende de droit. Le château du revers ressemble à certains deniers d'Épinal avec le nom de Petrus .
Neufchâteau, située dans les Vosges, fut un atelier des ducs de Lorraine .

DAUPHINÉ - ARCHEVÊCHÉ DE VIENNE - ANONYMES - (XIIIe siècle)
Denier anonyme ou viennois 795. Denier anonyme ou viennois, c. 1200-1250, Vienne, (Ar, 17 mm., 2 h., 0,94 g.) ( )
A/ °+° S M VIENNA. Tête nue de profil à gauche de saint Maurice, barbue.
R/ MAXIMA° GALL, (L barrées). Croix pattée, cantonnée de quatre besants.
Bd.1045 - PA. (106/15). Bel exemplaire avec un flan légèrement taché.
SUP

250FF.

350FF.

Le droit de battre monnaie à Vienne semble dater de 1023 ou peu après. Le roi d'Arles concéda le comté à l'évêque. La tête de saint Maurice fit son apparition sur le monnayage. La légende de la monnaie, droit et revers, est une réponse pour battre Lyon en brèche (primat des Gaules). Le style de ce denier n'a plus rien à voir avec le denier de la seconde moitié du XIe siècle (MONNAIES V/720). Le diamètre est beaucoup plus petit et la pièce a perdu 20 centigrammes. La croix est maintenant cantonnée de quatre besants .
Vienne aurait été le premier évêché de Gaule vers 160, occupé par Saint-Crescent. La ville obtint le titre de primatiale sur Lyon, ce qu'elle rappelle volontiers sur les monnaies. Vienne fut proclamée métropole des Gaules au concile de Vienne en 892 et monnayait encore au XIVe siècle .

LYONNAIS - ARCHEVÊCHÉ DE LYON - ANONYMES - (XIIIe siècle)
Denier fort ou double denier 796. Denier fort ou double denier, c. 1220-1250, (Ar, 18 mm., 2 h., 1,21 g.) ( )
A/ + PRIMA SEDES. Grande L barrée.
R/ + GALLIARVM. Croix pattée, un globule sous la branche inférieure de la croix.
Bd.1132 (3f.) - PA.5032 var. (113,13) - SCMF.4032. Très bel exemplaire avec une jolie patine de collection et un poids très lourd.
R. SUP

450FF.

750FF.

D'après Roberts (SCMF.) ce type plus tardif serait bien du XIIIe siècle. Son poids étant encore relativement élevé, il pourrait être antérieur à la période d'affaiblissement du denier qui débute après 1280. Cette série est toujours marquée par un besant placé sous la branche inférieure de la croix. Avec cet exemplaire très lourd qui correspond pratiquement au poids d'un double denier, nous pouvons remonter le début de l'émission de presque cinquante ans, dans le second quart du XIIIe siècle .
La concession de la monnaie de Lyon pourrait dater de l'époque de Charles II le Chauve. Ce droit fut souvent disputé par les rois de Bourgogne au Xème et XIe siècle, en particulier Henri III de Bourgogne. Frédéric Ier Barberousse (1152-1190) confirma la concession de la Monnaie de Lyon à l'archevêque Humbert le 18 novembre 1157 (A. Blanchet, Manuel, op. cit., p.369). La Monnaie, après l'annexion française de 1312, conserva ses privilèges monétaires dans le règlement de 1315. L'atelier épiscopal disparut à la fin du XIVe siècle .

LANGUEDOC - MARQUISAT DE PROVENCE - RAYMOND VII DE TOULOUSE - (1222-1249)
Denier ou raimondin neuf ou fort 797. Denier ou raimondin neuf ou fort, c.1222-1240, Pont-de-Sorgues, (Bill, 18 mm., 6 h., 0,97 g.) ( )
A/ + R: CONES: PALACI, (N et E liés, ponctuation par trois besants superposés). Croix de Toulouse.
R/ + DVX° MARCh' PV', (légende commençant à 9 heures). Étoile à huit rais posée sur un croissant.
Bd.787var. (2f.) - PA.3730 - DM/L. B.7 - SCMF.4355. Très bel exemplaire avec une jolie patine de collection. Haut relief.
R. TTB+

350FF.

450FF.

Ce type de monnaie s'appelle un raimondin neuf. Sous Raymond VII, trois émissions furent successivement fabriquées en 1222, 1230 et 1238. Le poids de notre exemplaire est particulièrement lourd. Il est possible que sur les trois émissions, il y en ait une de poids renforcé. Roberts (SCMF.) attribue cette émission à Raymond V de Toulouse (1148-1194), certainement à cause de son poids .
Le marquisat de Provence entra dans le patrimoine de la maison de Toulouse par le mariage de Guillaume Taillefer et d'Emma, la fille du comte de Provence. Le territoire était situé au nord de la basse Durance. Dans cette région d'Empire, les comtes de Toulouse étaient comtes palatins, ducs de Gothie et marquis de Provence. Le monnayage ne commence pas avant la seconde moitié du XIIe siècle, sur un modèle rapporté de Terre Sainte. Raymond V (1148-1194), Raymond VI (1194-1222) et Raymond VII (1222-1249) monnayèrent à Pont-de-Sorgues. Après l'éviction de l'hérésie cathare et la fin de la croisade en Languedoc, par le traité de Paris en 1229, Raymond VII devait céder le marquisat au Saint-Siège. Frédéric II (1197-1250) s'y opposa. Nous avons encore des monnaies pour Alphonse de Poitiers (1241-1271), frère de Saint-Louis, qui avait épousé Jeanne, fille de Raymond VII. Le monnayage semble avoir cessé en 1263. La papauté entra en possession du marquisat en 1274 .

LANGUEDOC - MARQUISAT DE PROVENCE - RAYMOND VII DE TOULOUSE - (1222-1249)
Obole ou demi-raimondin neuf ou fort 798. Obole ou demi-raimondin neuf ou fort, c.1222-1240, Pont-de-Sorgues, (Bill, 14 mm., 9 h., 0,37 g.) ( )
A/ + R: CONES: PALACI, (N et E liés, ponctuation par trois besants superposés). Croix de Toulouse.
R/ + DVX° MARCh' PV', (la légende commence à 9 heures). Étoile à huit rais posée sur un croissant.
Bd.789 - PA.3731 - DM/L. B.8 - SCMF. - -. Exemplaire sur un flan large et complet, légèrement taché au droit. Jolie patine.
R. TTB+

650FF.

950FF.

Ce type de monnaie s'appelle un raimondin neuf. Sous Raymond VII, trois émissions furent successivement fabriquées en 1222, 1230 et 1238. Le poids de notre exemplaire est particulièrement lourd. Il est possible que sur les trois émissions, il y en ait une de poids renforcé. Roberts (SCMF.) attribue cette émission à Raymond V de Toulouse (1148-1194), certainement à cause de son poids .
Le marquisat de Provence entra dans le patrimoine de la maison de Toulouse par le mariage de Guillaume Taillefer et d'Emma, la fille du comte de Provence. Le territoire était situé au nord de la basse Durance. Dans cette région d'Empire, les comtes de Toulouse étaient comtes palatins, ducs de Gothie et marquis de Provence. Le monnayage ne commence pas avant la seconde moitié du XIIe siècle, sur un modèle rapporté de Terre Sainte. Raymond V (1148-1194), Raymond VI (1194-1222) et Raymond VII (1222-1249) monnayèrent à Pont-de-Sorgues. Après l'éviction de l'hérésie cathare et la fin de la croisade en Languedoc, par le traité de Paris en 1229, Raymond VII devait céder le marquisat au Saint-Siège. Frédéric II (1197-1250) s'y opposa. Nous avons encore des monnaies pour Alphonse de Poitiers (1241-1271), frère de Saint-Louis, qui avait épousé Jeanne, fille de Raymond VII. Le monnayage semble avoir cessé en 1263. La papauté entra en possession du marquisat en 1274 .

CILICIE - ROYAUME D'ARMÉNIE - HÉTHOUM - (1226-1269)
Tank ou obole de cuivre 799. Tank ou obole de cuivre, c. 1180-1220, Sis, (Ae, 28,5 mm., 11 h., 6,52 g.) ( )
A/ Légende arménienne. (Héthoum roi des Arméniens). Héthoum couronné et drapé trônant de face, tenant un sceptre fleurdelisé de la main droite et un globe crucigère de la gauche ; le trône a quatre pieds ; dans le champ à gauche, une étoile.
R/ Légende arménienne. (Frappé dans la ville de Sis). Croix aux extrémités bouletées, cantonnée de quatre étoiles.
NK.1277 var.. Bel exemplaire pour ce type. Patine verte et sable.
TB+

250FF.

350FF.

Sous le règne d'Héthoum il y a des trams et 1/2 trams d'argent, des tanks et des cardez de cuivre .
Les Arméniens vécurent d'abord autour du lac de Van. Nicéphore II Phocas (963-969) installa une partie importante du peuple arménien en Cilicie. Après l'invasion seljoukide en Asie Mineure, il se constitua une principauté indépendante Le premier monarque fut Roupen (1080-1095). En 1218, à la mort de Léon, c'est sa fille, Isabelle qui lui succéda. Elle avait épousé d'abord Philippe d'Antioche (1218-1226), puis Héthoum Raimond Rupin qui régna jusqu'en 1270. Léon III devint roi des Arméniens à 1270 .

CILICIE - ROYAUME D'ARMÉNIE - HÉTHOUM - (1226-1269)
Cardez de cuivre 800. Cardez de cuivre, c. 1180-1220, Sis, (Ae, 23,5 mm., 7 h., 5,01 g.) ( )
A/ Légende arménienne. (Héthoum roi des Arméniens). Héthoum couronné et drapé trônant de face, tenant un sceptre fleurdelisé de la main droite et un globe crucigère de la gauche ; le trône a quatre pieds ; dans le champ à gauche, une étoile.
R/ Légende arménienne. (Frappé dans la ville de Sis). Croix cantonnée de quatre besants.
NK.1279. Flan légèrement bombé au droit. Jolie patine verte.
TTB

250FF.

350FF.

Sous le règne d'Héthoum il y a des trams et demi-trams d'argent, des tanks et des cardez de cuivre .
Les Arméniens vécurent d'abord autour du lac de Van. Nicéphore II Phocas (963-969) installa une partie importante du peuple arménien en Cilicie. Après l'invasion seljoukide en Asie Mineure, il se constitua une principauté indépendante Le premier monarque fut Roupen (1080-1095). En 1218, à la mort de Léon, c'est sa fille, Isabelle qui lui succéda. Elle avait épousé d'abord Philippe d'Antioche (1218-1226), puis Héthoum Raimond Rupin qui régna jusqu'à 1270. Léon III devint roi des Arméniens en 1270 .

MONNAIES VII
95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105