MONNAIES VII
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ORLÉANAIS - VICOMTÉ DE CHÂTEAUDUN - GEOFFROY V - (1215-1235)
Obole à la tête bléso-chartraine dégénérée 801. Obole à la tête bléso-chartraine dégénérée, c. 1220-1230, Châteaudun, (Bill, 14,5 mm., 9 h., 0,52 g.) ( )
A/ GAVt (croissant) RIID', (légende commençant à 7 heures). Tête dégénérée à deux couronnes, entre deux croissants.
R/ + CASTRI DVNI. Croix pattée, cantonnée d'un annelet au 2.
Bd.252 (8f.) - PA.1861 (38/15) - L.1143 (R3) - J. Duplessy, Monnaies et trésors en pays Dunois, p.119, n°85. Exemplaire sur un flan large et complet avec une patine foncée.
RR. TTB

950FF.

1500FF.

Le nom du vicomte sur les monnaies de Châteaudun est apparu avec Geoffroy V (1215-1235) vers 1218. Il est difficile de différencier les monnaies de Geoffroy V et de Geoffroy VI. La numérotation des vicomtes ayant porté le nom de Geoffroy est aussi une énigme. Le monnayage de Geoffroy V rompt avec le type bléso-chartrain traditionnel et fait la transition avec le type dérivé du tournois .
Pour D. Legros, la vicomté de Châteaudun était restée sous l'influence des comtes de Chartres et de Blois. Quand Thibaut VI mourut en 1218, c'est Marguerite, sa tante, qui hérita de Blois. Geoffroy V profita de ce changement pour monnayer à Châteaudun à son nom .

ORLÉANAIS - VICOMTÉ DE CHÂTEAUDUN - GEOFFROY VI - (1235-1248-1253)
Denier au châtel 802. Denier au châtel, c. 1240-1250, Châteaudun, (Bill, 18 mm., 9 h., 1,08 g.) ( )
A/ GAVt (croissant) RIID'. Châtel tournois annelé à chaque extrémité, timbré d'un lis entre entre deux croissants.
R/ + CATRVM DVNI. Croix pattée.
Bd.253 (8f.) - PA.1866 (38/18) - L.1152 (R3) - J. Duplessy, Monnaies et trésors en pays Dunois, p. - -. Bel exemplaire pour ce type de monnayage.
R. TTB

950FF.

1500FF.

Le nom du vicomte sur les monnaies de Châteaudun est apparu avec Geoffroy V (1215-1235) vers 1218. Il est difficile de différencier les monnaies de Geoffroy V et de Geoffroy VI. La numérotation des vicomtes ayant porté le nom de Geoffroy est aussi une énigme. Le monnayage de Geoffroy VI rompt avec le type bléso-chartrain et l'adoption d'un type dérivé du tournois. Nous avons ici un tournois fort par rapport aux espèces royales. J. Duplessy signale que ce type de denier apparaît dans le trésor de Senillé (Dy.II/368) enfoui entre 1223 et 1245 et qui contenait un denier à la fleur de lis .
Geoffroy VI succéda à Geoffroy V (1215-1235). Il se croisa en 1248, accompagna la Septième Croisade et mourut en Terre Sainte entre 1248 et 1253, ne laissant qu'une fille, Clémence. Elle épousa Robert de Dreux et monnaya à Châteaudun (1253-1264) .

LANGUEDOC - ÉVÊCHÉ DE VIVIERS - ANONYMES - (XIIIe siècle)
Petit denier 803. Petit denier, c. 1250-1300, (Bill, 18 mm., 6 h., 0,80 g.) ( )
A/ + EPISCOPVS. Tête mitrée à gauche.
R/ + VI. VA. RII. Croix pattée.
Bd.762 (4f.) - PA.3863 (86/12) - M.1008 (8f.) - SCMF.5038 - BS.3d. Très bel exemplaire pour ce monnayage souvent fruste. Flan large et poids lourd. Argenture complète. Frappe faible au centre du droit.
R. TB+

450FF.

750FF.

Ce denier est une imitation du coronat provençal des comtes de Provence frappé à Marseille jusqu'à 1243 au moins. Cette imitation des évêques de Viviers doit dater de la seconde partie du XIIIe siècle .
Viviers est située sur la rive droite du Rhône. En contrebas à l'époque romaine sur le site d'Alba, la ville se réfugia ensuite sur le rocher. Viviers est évêché depuis le IVe siècle. Rattachée au Saint-Empire, les évêques reçoivent le droit de monnayer de l'empereur Conrad en 1147. Le bail monétaire est confirmé par Frédéric Ier Barberousse (1152-1190) en 1177, puis par Frédéric II de Hohenstaufen (1197-1250) en 1214. Le voisin le plus dangereux pour les évêques, c'est le comte de Toulouse. Après le traité de Paris, en 1229, les évêques s'émancipent de la tutelle languedocienne. .

LOUIS IX ou SAINT LOUIS - (3/11/1226-25/08/1270)
Gros tournois 804. Gros tournois, après 1266 (1270), (Ar, 24 mm., 6 h., 3,65 g.) (pd. th. 4,219 g. g. titre 958°/°° taille 1/58 marc, 12 dt.. , 12 d. A.R., )
A/ + LVDOVICV° REX, (S bouletée). Légende extérieure : + BNDICTV. SIT. HOmE. DNI. nRI. DEI. IhV. XPI, (ponctuation par trois besants superposés). (Louis Roi/ Que le nom de notre Seigneur Jésus Christ soit béni). Croix.
R/ + TVRONV.S. CIVIS, (N bouletée). Châtel tournois surmonté d'une croisette ; bordure extérieure de 12 lis.
C. - L.198c - Mar.152 - Dy.190D. Exemplaire sur un flan un peu court. Flan très légèrement oxydé.
R. TTB+

1200FF.

2200FF.

La frappe du gros tournois de Saint Louis ne débuta pas avant 1266. Il est cité pour la première fois dans un document du 24 juillet et précéda la reprise de la frappe de l'or avec le "turonences aureos ad crucem" en 1270, d'après les travaux de J. Duplessy. .
Louis IX (1214-1270) est le fils aîné survivant de Louis VIII et de Blanche de Castille. Roi à 14 ans sous la régence de sa mère, il doit faire face à la révolte de ses vassaux, menée par Pierre Mauclerc, duc de Bretagne (1213-1237). En 1229, il met fin à la guerre contre les Cathares et signe le traité de Paris avec Raymond VII, comte de Toulouse. Il doit lutter contre Henri III Plantagenêt (1216-1272) pour l'hommage pour la Guyenne. Majeur en 1234, il épouse Marguerite de Provence (+1295). Une nouvelle guerre éclate en 1242 contre Henri III qui est battu à Taillebourg et Saintes. De 1248 à 1254, il est en Terre Sainte, laissant la régence à Blanche de Castille. Il est battu et fait prisonnier à Mansourah en 1250. En 1259, il signe avec Henri III le traité de Paris, qui consacre la Paix et la restitution de la Guyenne contre l'hommage. Son règne est marqué par un grand rayonnement économique, politique et artistique. Il repart en croisade en 1270 et meurt de la peste devant Tunis le 25 août (Saint-Louis). Il est canonisé en 1297 .

LOUIS IX ou SAINT LOUIS - (3/11/1226-25/08/1270)
Denier tournois 805. Denier tournois, c. 1245-1270, (Bill, 19 mm., 9 h., 0,86 g.) (pd. th. 1,211 g. titre 372°/°° taille 1/268 marc, 1 dt.. , 3 d. 10 gr. A.R., )
A/ + LVDOVICVSx REX, (croisette séparative). Croix.
R/ + TVRONVSx CIVIS, (croisette séparative). Châtel tournois surmonté d'une croisette.
C.184 - L.201 - Mar.190 - Dy.193. Exemplaire sur un flan complet à l'usure régulière.
TTB

150FF.

250FF.

Ce type de denier tournois avec "Turonus Civis" fait, d'après les trésors, son apparition entre 1240 et 1250 et comme le fait remarquer J. Duplessy, ce type a-t-il servi à financer une partie du coût de la septième croisade ? .
Louis IX (1214-1270) est le fils aîné survivant de Louis VIII et de Blanche de Castille. Roi à 14 ans sous la régence de sa mère, il doit faire face à la révolte de ses vassaux, menée par Pierre Mauclerc, duc de Bretagne (1213-1237). En 1229, il met fin à la guerre contre les Cathares et signe le traité de Paris avec Raymond VII, comte de Toulouse. Il doit lutter contre Henri III Plantagenêt (1216-1272) pour l'hommage pour la Guyenne. Majeur en 1234, il épouse Marguerite de Provence (+1295). Une nouvelle guerre éclate en 1242 contre Henri III qui est battu à Taillebourg et Saintes. De 1248 à 1254, il est en Terre Sainte, laissant la régence à Blanche de Castille. Il est battu et fait prisonnier à Mansourah en 1250. En 1259, il signe avec Henri III le traité de Paris, qui consacre la Paix et la restitution de la Guyenne contre l'hommage. Son règne est marqué par un grand rayonnement économique, politique et artistique. Il repart en croisade en 1270 et meurt de la peste devant Tunis le 25 août (Saint-Louis). Il est canonisé en 1297 .

POITOU - COMTÉ DE POITOU - ALPHONSE DE FRANCE - (1241-1271) - (1241-1271)
Denier 806. Denier, c. 1250-1270, Montreuil-Bonin, (Bill, 18 mm., 4 h., 0,84 g.) ( )
A/ + ALFVNSVS COMES. Croix.
R/ + PICTAVIENTSIS. Châtel tournois fleurdelisé.
Bd.431 - PA.2585 (55/4) - SCMF.5201. Bel exemplaire pour ce type. Patine foncée.
TTB

350FF.

450FF.

Le Poitou avait été confisqué par Philippe II Auguste en 1204. Louis IX apanagea le comté du Poitou au profit de son frère Alphonse (1220-1271). Alphonse imita la monnaie tournoise du roi et reçut des remontrances pour "faiblage" au niveau du titre. Sur le "pictaviensis" ou denier poitevin, le lis qui rappelle la filiation du frère du roi a remplacé la croisette dans l'ornementation du châtel .
Alphonse de France (1220-1271) est le fils de Louis VIII et de Blanche de Castille. Par son mariage avec Jeanne, fille du comte de Toulouse, Raymond VII, en 1241, il devient l'héritier de la couronne comtale. Quand son beau-père meurt en 1249, il hérite du comté de Toulouse et du marquisat de Provence. Son frère, Louis IX lui a donné en apanage, le Poitou et le comté de Riom qui doivent faire retour à la couronne, en l'absence de descendance d'Alphonse. Alphonse et sa femme Jeanne meurent à huit jours d'intervalle en 1271. Les comtés de Poitou, de Toulouse, de Riom et le marquisat de Provence reviennent à la couronne en la personne de Philippe III le Hardi .

POITOU - COMTÉ DE POITOU - ALPHONSE DE FRANCE - (1241-1271) - (1241-1271)
Denier 807. Denier, c. 1250-1270, Montreuil-Bonin, (Bill, 14 mm., 10 h., 0,42 g.) ( )
A/ + ALFVNSVS COMES, (M et E liés). Croix.
R/ + PICTAVIENTSIS. Châtel tournois fleurdelisé.
Bd.432 - PA.2584 (55/5) - SCMF. - -. Exemplaire de conservation exceptionnelle pour ce type de monnayage.
SUP

550FF.

850FF.

Le Poitou avait été confisqué par Philippe II Auguste en 1204. Louis IX apanagea le comté du Poitou au profit de son frère Alphonse (1220-1271). Alphonse imita la monnaie tournoise du roi et reçut des remontrances pour "faiblage" au niveau du titre. Sur le "pictaviensis" ou denier poitevin, le lis qui rappelle la filiation du frère du roi a remplacé la croisette dans l'ornementation du châtel .
Alphonse de France (1220-1271) est le fils de Louis VIII et de Blanche de Castille. Par son mariage avec Jeanne, fille du comte de Toulouse, Raymond VII, en 1241, il devient l'héritier de la couronne comtale. Quand son beau-père meurt en 1249, il hérite du comté de Toulouse et du marquisat de Provence. Son frère, Louis IX lui a donné en apanage, le Poitou et le comté de Riom qui doivent faire retour à la couronne, en l'absence de descendance d'Alphonse. Alphonse et sa femme Jeanne meurent à huit jours d'intervalle en 1271. Les comtés de Poitou, de Toulouse, de Riom et le marquisat de Provence reviennent à la couronne en la personne de Philippe III le Hardi .

AUVERGNE - COMTÉ DE RIOM - ALPHONSE DE FRANCE - (1241-1271) - (1241-1271)
Denier 808. Denier, c. 1241-1266, Riom, (Bill, 18 mm., 9 h., 0,82 g.) ( )
A/ + ANFOVRS COMES, (N bouletée). Châtel à fronton crénelé.
R/ + RIOMENSIS, (N annelée). Croix.
Bd 383 (2f.) - PA. cf.2266 (50/6) - SCMF.5194. Bel exemplaire pour ce monnayage souvent mal frappé. Infime petite tache au droit.
R. TTB

450FF.

750FF.

Louis IX apanagea le comté de Riom au profit d'Alphonse son frère. Il existe de nombreuses variétés pour ce type dans l'écriture du nom d'Alphonse, "Anfours" ou "Alfunsus" ainsi que dans l'écriture de Riom, "Riomensis" ou "de Riomensis". Sur les monnaies de Riom, le châtel est crénelé .
Alphonse de France (1220-1271) est le fils de Louis VIII et de Blanche de Castille. Par son mariage avec Jeanne, fille du comte de Toulouse, Raymond VII, en 1241, il devient l'héritier de la couronne comtale. Quand son beau-père meurt en 1249, il hérite du comté de Toulouse et du marquisat de Provence. Son frère, Louis IX lui a donné en apanage, le Poitou et le comté de Riom qui doivent faire retour à la couronne, en l'absence de descendance d'Alphonse. Alphonse et sa femme Jeanne meurent à huit jours d'intervalle en 1271. Les comtés de Poitou, de Toulouse, de Riom et le marquisat de Provence reviennent à la couronne en la personne de Philippe III le Hardi .

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